Coupe du monde au Qatar : , la FIFA fait face à de nombreuses polémiques

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Le 2 décembre 2010, après une Coupe du Monde gagnée par l’Espagne en Afrique du Sud, le Qatar, un pays alors couvert de désert, est désigné comme pays hôte de la Coupe du Monde 2022.

Les premiers chantiers débutent en mai 2014, début des périodes de fortes chaleurs, le pays garanti alors la sécurité de ses travailleurs et leur bien-être. Peu à peu des images des conditions de travail des ouvriers commencent à faire polémique…

Entassés, entre 10 et 15, dans des cases d’une vingtaine de mètres carrés, les ouvriers, pour la plupart des migrants clandestins vivent dans des conditions indécentes.

En février 2021, le journal britannique « The Guardian » publie une enquête révélant le nombre hallucinant de 6500 travailleurs morts.

A titre comparatif, la Coupe du Monde de 2010 aurait causé deux morts et celle de 2014 dix.

Les enjeux climatiques devenant de plus en plus importants, l’idée d’avoir des stades de sport à toits ouverts climatisés, fait grincer les dents de certains.

Les dirigeant Qataris ont également donné des règles, des mœurs à respecter : ne pas boire d’alcool dans les stades et ne pas être torse nu, porter des tenues « respectables » et l’interdiction pour les couples homosexuels de se tenir la main.

Ces nombreuses polémiques ont provoqué un boycott des téléspectateurs et de pays comme le Danemark, qui y participe tout en critiquant les décisions du Qatar, qui quant à lui nie toujours les nombreuses morts d’ouvriers.